Le 03/05/08 à 22:07,
Merci Manu pour cette jolie balade à Froissy que je connais bien puisque j'aime taquiner le gardon dans ses environs : Frise, Capy, Feuillères, Suzanne, ... C'est vraiment superbe là-bas, les paysages sont reposants. Voilà une sortie cap qu'il faudrait mettre au point pour l'année prochaine ! Les épouses seraient ravies et les copains se régaleraient à la faire cette sortie... Merci et Bravo pour ton parcours.
Amitiés.
fanfan59
Le 04/05/08 à 14:43,
Sympa ce nouveau trail, il a comme un petit air de Transbaie : de l'eau, un petit train, un pic-nique...il ne manque de l'odeur de la vase :-)
ch'ti vincent
FROISSY
L’trail du p’tit train a été une réussite sportive.. ! Il a fait très beau, il y a eu du monde et la vallée de la Somme est si intéressante à visiter tout en suant au soleil ! A faire et à refaire ! (surtout si Béa fête à cette occasion son ...ième anniversaire !)
D. Cadet
Superbe course : parcours vallonné et ENSOLEILLE..., organisation sympa, ambiance familiale : que des bons souvenirs !
Bravo aux organisateurs et aux bénévoles
A recommander et à l'année prochaine.
?
beau parcourt je ne regrette pas dénivelé total env 220 monte et 200 descente
?
Edition 2009
Le 28/04/09
Chapeau bas pour les organisateurs du trail du p'tit train. Un parcours remarquablement bien fléché et un décor somptueux. Merci à vous...
Ph Boutillier
le 26/04/2009 à 17:12:43
Félicitations et remerciements aux membres du club AAMAC pour le parfait déroulement des Trails de Froissy en ce 26/04 servis par une météo finalement clémente mais aussi pour les efforts considérables consentis en amont dans la qualité du fléchage et la précision dans la signalisation des accidents notables du terrain(trous et pierres) afin d'éviter toute déconvenue aux participants.Un exemple à suivre...et à pérenniser!
Ph. MONNOT
le 26/04/2009 à 18:31:18
Félicitations aux organisateurs du trail du P'tit train de la Haute Somme et remerciements à tous les bénévoles qui ont participés à la réussite de cette matinée et du repas qui l'a terminée, tout cela dans le magnifique cadre de la vallée de la Somme.
Hervé GUERLE
Edition 2010
La 3ème édition du trail du p’tit train de la haute Somme de dimanche dernier, fut dotée de conditions idylliques :
T° 10°c, terrain sec, pas de vent, le tout sous un soleil radieux.
Pour l'occasion, j'avais ressorti le camel back du placard, lequel contenait une poche d’eau de 2L, et une autre de 1L d'hydrixir (soit 380kcal)+ 1 bouteille 0.33 d'hydrixir (120kcal) au cas où...
Avec l’antioxydant, les 2-3 morceaux de banane du ravito placé à mi-parcours, je serai aisément à 80kcal/5km, soit l’équivalent des besoins sur marathon, puisqu’aujourd’hui, le but était de le faire à cette intensité, même si la veille j’avais fini mon footing de 5heures jusqu'à 3h30 du matin (Eppeville oblige).
Cette semaine (ndlr : sem16), ayant zappé la séance de côtes, l’occasion était donc de se rattraper avec 511m de D+ sur ces 35km. Normalement, je devais le faire avec un ami coureur de la région Parisienne, mais s’étant trompé dans la programmation de son GPS auto, il s’est vu atterrir à Froissy, mais celui au dessus de Beauvais et non de Bray sur somme ! Après quelques parlotes ici et là avec d’autres coureurs, l’échauffement se fit tranquillement, jusqu’à que je m’aperçoive à 10mn du coup d’envoi, que mon dossard était resté dans la voiture ! Un aller-retour express me fit revenir sur la ligne de départ dans les temps, quelques peu essoufflé certes, mais échauffé ! ça commence bien!Le temps de faire baisser le rythme cardiaque, et hop, c’est parti pour une balade de 36km, et oui, cette année, l’organisation avait légèrement modifier le parcours en rajoutant un p’tit détour d’1km sur la fin. Pas découragés pour autant, Benoît (Delefolly, vainqueur cette année) et Laurent (Lamotte, son dauphin) prirent de suite la tête de la course, creusèrent l’écart, et on les a plus jamais revus, enfin jusque l’arrivée ! Un coureur en bob a bien tenté naïvement de les suivre, mais ça n’a pas duré très longtemps, il fut repris au km suivant par le groupe de 5 coureurs que nous formions, postés quelques hectomètres derrières eux
Un second lâcha prise, et c’est dans la 1ère ascension que ce fut mon tour, un fois, puis une 2ème fois, avant qu’à mon tour j’en reprenne 2.
Si vous avez bien suivi, alors vous aurez constaté tout comme moi que je n'avais pas bougé, en restant embusqué à la …6ème place ! ;)
A jouer ainsi au chat et à la souris, les km passèrent assez vite, mais la distance avec eux augmentait aussi, peut être étais-je à 100m. Cela allait-il être plus dure que prévu ? Difficile à dire, il était encore trop tôt pour le savoir, patienter était la meilleurs alternative…attendre que la fatigue envahisse nos organismes, qui plus est de ces brillants coureurs, qui semblaient néanmoins bien décidés.
Pour ne pas trop décrocher, il fallait tout de même tourner entre l’intensité marathon et semi, c’était presque un risque, car parfois le cardio grimpait même au delà dans les montéeset m'indiquait le danger dans les escaliersmais bon…c’est du trail !
En tous les cas, en tant que spectateur ainsi placé, je constatais que ces 2 SEM reprenait le V1M, mais que ce dernier semblait gérer, maîtrisait ses efforts, et pouvait partir quand bon lui semblait, c’était l’impression qu’il me donnait…
Le seul moyen à ma disposition pour recoller ces 3 vaillants, c’était les descentes, Xavier me l’avait appris à la 6000D (ch'copain perdu !!), cela m’encourageait, et au file du temps je revenais, et me calait derrière leur foulée. Je constatais que le cœur passait de 166 à 162bpm. J’étais bien, récupérais, et sentais qu’ainsi je durerai. Y avait-il aujourd’hui un coup à jouer
Pour la 1ère fois, j’avais idée de jouer sans jamais montrer mon état de santé, sans jamais passer devant, même en descente, et attendre, attendre patiemment les ¾ de la course en restant ainsi, puisque c'était la stratégie. Parfois restant légèrement décoller de quelques mètres pour montrer que je faisais simplement parti des meubles, je souhaitais simplement me faire oublier, histoire de n pas me faire supçonner.
On atteignait la mi course, le groupe était jusqu’à là bien unifié, ça discutait, et silencieusement j’écoutais.
De fil à aiguille, ils se dévoilaient… j’apprenais que le temps les usait, ils étaient admiratifs de l’allure du V1, dont je sus plus tard qu’il se prénommait Brice, et il dirigeait le groupe. Je l’étais tout autant, je l’observait depuis un moment. Ses trajectoires étaient toujours à la corde, il grimpait aussi bien qu’il descendait, et visiblement il avait un fort mental, car il tenait, et semblait facile, et au fil du temps , cette fois-ci, je trouvais qu’il prenait petit à petit de l’avance...
Le parcours se profilait descendant, cette portion de route l’était durablement, et le chemin qu’on allait prendre sur la gauche un peu plus loin l’était davantage.
Je crois qu’il était temps de réagir, de ne pas le laisser partir car ses qualités nous permettraient pas de revenir s’il venait à s’enfuir.
Alors, d’un coup, je jaillis par l’extérieur, quittant ainsi mes 2 acolytes, et pris Brice en chasse en allongeant la foulée jusqu’à lui. La situation s’éclaircissait, chacun compris ce qu’il se passait : la course commençait !
Je dévoilais mon jeu, je pris le virage le plus court possible, et par insolence je pris les commandes dans le chemin herbeux. La réaction ne se fit point attendre, Brice relançait et repassait devant, me rappelant ainsi à l’ordre ! Ma 1ère attaque avortait ! et d'autres en suivraient!
Sagement, en bon élève, je me rassoyais, mais maintenant il savait !
Dans les côtes, je le talonnais, dans ses retros il me guettais. Parfois, je m’économisais, je le laissais monter seul, de toute façon ce n’est pas en côte que la différence se ferait, il montait trop bien, et ne lâchait rien.
On arrivait au point de ravitaillement, le seul sur le parcours. Précipitamment, il pris des raisins secs, et un gobelets d’eau, puis filait. Tant qu’à moi, j’économisais ce que je portais, donc je m'arrêtais aussi et pris des morceaux de bananes (fruits très énergétiques), et avalait l’eau du gobelet. Un regard sur l’arrière, pour constater que l’écart était fait, et je partais. Brice avait déjà passé le pont une vingtaine de mètres plus loin.
Quand je le rejoignis, je fus étonné en faite de constater qu’il n’avait pas de ravito perso sur lui, ce que je n’avais pas remarqué jusqu’à là. Il y a plusieurs km, j’avais bien constaté qu’un camion de l’aérospatial de Méaulte s’était arrêté pour lui donner une canette de 7up, ou quelque chose comme ça, mais bon, ça m’a pas plus percuté plus que cela !
Un peu plus tard, je fis le rapprochement avec sa volonté de vouloir faire des relais en me l’imposant en ralentissant.
Ok, je prends mais c’était à mon détriment. En effet, quand j’étais devant, j’étais à 166-167bpm, alors quand je le suivais je revenais à 162-163bpm. Cette constatation me fit prendre la décision de marquer une distance entre nous, ce que je fis en le masquant lors de l’occasion de la prochaine ascension. Les premiers étaient si loin devant que peu importe le temps qu’on ferait, seul le classement était intéressant.
Le match se jouait donc pour la 3ème place, et il ne restait plus que 5 jeux dans ce dernier set ! 5km petits km, à la fois si peu mais si long...
Jusqu’alors , j'avais tout tenté, coup droit le long de la ligne, revers coupé, revers frappé, tout y est passé, mais il résistait aux accélérations en fin côte, en descente, et sur plat.
Ces derniers km allaient-ils se finirent au tie-break ?
Il me restait encore une dernière possibilité…c’était de le travailler en le faisant déplacer, à droite, à gauche, jouer long au fond du cour, puis le faire venir au filet. Je savais qu’en le dépassant, il réagirait, il rallongerait pour me faire rasseoir. Mais ça a un coup énergétique. Pour ma part, j’avais bu tout ce que j’avais pris, mais il me restait encore cette fameuse petite bouteille de 33cl, tant dit que lui, il ne pouvait pas ‘bleuffer’, il n’avait plus rien, il le savait, et moi aussi.
Et comme souvent, dans ce cas là, c'est souvent dans les derniers km que la panne survient, et il n’échappa pas à la règle.
Pour éviter un smatch sur la dernière balle de match, car finir au sprint sur un trail c’est ce que je voulais le plus éviter, j’étais déjà à 175bpm pour 177 maxi, je retentais un énième dépassement. J’étais maintenant à 180, ma montre indiquait 35km, plus qu’un ! mentalement, je me suis dit, va pour 37, donc plus que 2, fait comme tu peux, et si il passe, alors il méritera amplement sa place, et cette fois-ci, par respect ,j’irai m’asseoir , puis ce serait aussi volontié, puisque j'étais fatigué, car j’aurai vraiment tout donné, mais de tout façon, il avait déjà toute mon admiration...
Quand il eu franchi la ligne d’arrivée, on s’est serré la main, honoré d’avoir concouru à ses côtés, et pas moins heureux d'y être finalement arrivé. Ce fut un grand match, une grande course, qui restera un grand souvenir .
Alors Bravo à toi, Brice, et merci aussi à l'organisation pour la garderie des enfant, sans laquelle je n'aurai pu venir ;)
René 80 Amiens
EDITION 2011
Bravo pour cette nouvelle magnifique édition.
Aucune faille, une organisation au Top, le beau temps en prime comme d'habitude.
Merci pour la qualité de l'accueil, la disponibilité de toute l'équipe et la convivialité
Longue vie au Trail du P'tit train
Yvon
Rando CAL Herlies Jogging
Le train a sifflé pour la quatrième fois.
Quatrième édition cette année du Trail du « Petit train de la Haute Somme » près d’Albert, dans le 80.
Un succès encore une fois plus que mérité pour une épreuve courue dans un décor hors normes, sans doute l’un des plus jolis trails de France. Berges du fleuve, monts, vaux, écluses, faune, flore, étangs, nature préservée, points de vue dignes des plus grandes cartes postales et, croyez-le, soleil de printemps systématiquement généreux.
Concoctée par le club de l’Aérospatiale de Méaulte, l’AMAAC, l’épreuve a été courue le week-end de Pâques sur deux distances, 21 ou 37 km.
Si le nombre de participations croît d’année en année, le plateau fut de plus, sur cette dernière édition, bigrement relevé. Coureurs de renom, élite nationale de la course à pied, sportifs plus modestes se sont ainsi fondus dans le paysage verdoyant pour côtoyer hérons, cygnes, grenouilles et canards, hagards de voir un tel train passer.
Et la compétition devant n’a aucunement entamé la convivialité de la rencontre. La chaleur du jour et des hommes n’altère pas les sourires.
Sur la randonnée, les marcheurs furent aussi à la fête. Et le petit train à vapeur de la Haute Somme a finalement regroupé tout le monde pour un vrai gueuleton champêtre, une cuisine fine, des spécialités picardes. Aucune grise mine mais finalement plusieurs grisées. Pour âmes sportives, bucoliques et/ou épicuriennes.
A retenir.
Brice de Singo (Running mag)
“Trail du P' tit train de la Haute Somme hier matin.Un parcours de 21 km et 37 km étaient proposés.
Un seul ravitaillement à mi-parcours , une réserve d'eau de minimum 1 litre sera nécessaire étant donné la chaleur annoncée .Sur le site était indiqué une diminution du macadam , mais pas encore assez à mon goût.
Un départ à 9h00 pour le 37 km avec peu de coureurs , ce qui annonce une course en solitaire. Le parcours est agréable , roulant , 560 m de D+ annoncé (c'est un cumul de bosses d'une cinquantaine de mètres de dénivelé).On longe le canal de Somme , part à travers la campagne crayeuse , on prend parfois de la hauteur avec une belle vue sur les marais et la multitude d'étangs qui les composent.
Sur la colline qui domine ces marais verdoyants , blanchis en surface par les pollens , des trous d'obus rappellent qu'une jeunesse sacrifiée (la multitude de cimetières qui jonchent la route qui nous amènent sur le lieu de départ est impressionnante) a autrement souffert que ce type qui se balade avec sa casquette blanche et son camelback.
Peu ou pas d'ombre sur le parcours , le soleil cogne , il est midi , la cocote chauffe.Je finis doucement , déshydraté , quelques nausées annoncent une fin de parcours pénible.
Je passe devant des pécheurs , goguenards en me regardant ; grillant des saucisses , merguez sur leur barbecue ,la 5ème ou 6ème canette de la journée à la main (la bourriche contient , me semble t il plus de bières que de poissons).
La première puis la deuxième féminine me passent en m'encourageant (alors qu'il ne faut rien me dire à ce moment là le cerveau est out....) ,dans un dernier effort , je les balance dans la Somme , elles n'auront qu'à finir en nageant nah!
Catherine m'accompagne les deux cent derniers mètres ...en m'encourageant...fallait pas...je la balance dans la Somme également malgré ses cris hystériques.(37 km en 3h38mn ça peut aller quand même vue les conditions climatiques).
De plus je dois attendre à l'arrivée , alors que j'ai envie de vomir , car madame fait 2ème féminine et première V1 sur le 21 km , je l' engueule pour me venger car la première est à moins d'une minute..."
Hervé Viane (AC Wambrechies)